Les professionnels de l’art sont montés au créneau pour dénoncer la façon dont le Secrétaire National en charge de communication du PPRD, Jimmy Kitenge a été arrêté et détenu dans les geôles de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) en violation des droits fondamentaux qui lui sont garantis par la constitution du pays en ses articles 18 et 19.
Après avoir beau attendre un dénouement heureux de la situation que subit Jimmy Kitenge, sa défense a pris la vitesse supérieure en allant saisir les autorités compétentes, notamment le parquet général de Gombe, la CENCO, l’Église du Christ au Congo et Human Rights Watch.
Dans une lettre dont une copie nous est parvenue en primeur à objectif-infos.cd, ce collectif conduit par Me. Ferdinand Kambere demande l’ouverture d’une enquête sur le traitement « dégradant et inhumain» dont est victime Jimmy Kitenge. À tous les services spécialisés, il leur est demandé de se saisir du dossier Jimmy Kitenge Manganda pour besoin de «communication».
Pour rappel, plus de 48 heures après son arrestation et sa détention illégale dans les locaux de l’ANR, Jimmy Kitenge n’est non seulement entendu sur Procès-verbal pour les faits qu’on lui reprocherait mais également privé de tout droit de visite. Jimmy Kitenge serait gravement torturé et l’AG de l’ANR aurait fait de lui son sujet privé. Ce n’est plus le temps des polémiques sur la gestion du pays mais plutôt s’opposer au système que veut instaurer le pouvoir en place dont le dépositaire avait promis rendre justice et humaniser les cachots principalement ceux de l’ANR. Illusion ou parole en l’air ?
Somme toute, le cas Jimmy Kitenge détenu illégalement dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements remet à sec comme un matin de janvier le spectre de la dictature sous le régime Tshisekedi, qui « veut imposer la domination du silence sur la parole politique».
Par Gaba