L’élite congolaise a géré « l’un des Géants de l’Afrique et du Monde » depuis le 30 juin 1960 jusqu’à ce jour.
Leaders politiques, sociaux, religieux et militaires; jeunes, adultes et vieux; intellectuels et professeurs d’université, belligérants… ont siégé et assumé des responsabilités dans les différents pouvoirs qui se sont succédé dans notre Pays.
Et ce avec la complicité active et consciente des membres de l’élite congolaise que nombreux étrangers se sont furtivement procuré la nationalité congolaise et ont phagocyté toutes les institutions et les entreprises étatiques et privées de la RDC.
L’élite congolaise a-t-elle été capable de préserver l’état du pays au niveau où les colonisateurs l’avaient laissé le 30 juin 1960; d’instaurer un Etat de droit démocratique intrinsèquement fort, stable, sécurisé, moderne et prospère et de propulser la RDC, au fur des années, vers le développement et le progrès?
L’analyste politique Tshikamba Nawej Claudel appelle l’élite congolaise à trouver une autre alternative au mauvais système politique entretenu depuis tant d’années en RDC.
« Les élites congolaises ont la lourde charge de refaire le système dans lequel nous évoluons depuis des décennies qui semble ne pas avantager le petit peuple », a écrit cet ambassadeur de l’espoir sur son compte Twitter, qui pense honnêtement que rien n’est tard pour changer le cours de l’histoire récente de la République démocratique du Congo.
Soulignons que dans le monde entier, rares sont les élites qui ont eu ou ont la chance de gérer les pays nantis de tant de ressources naturelles, de tant d’atouts et de tant de potentialités comme l’est la RDC. Et pourtant, certains pays africains, moins nantis que la RDC, sont, grâce à leurs élites, mieux placés que la RDC dans les classements internationaux des pays selon les paramètres et les indicateurs internationaux.
Par Gédéon ATIBU