Par Serge Mavungu
Les Députés nationaux et les Sénateurs de la plateforme politique Cap pour le Changement (CACH) disent suivre avec une attention soutenue l’évolution de la
situation politique en RDC.
Dans une declaration rendue publique , ces parlementaires du CACH indiqu’en effet, en date du 17 juillet 2020, le Président de la République, Chef de l’Etat, dans sa mission régalienne de veiller au fonctionnement régulier des services publics et des Institutions de la République a pris l’ordonnance n°20/116 portant nomination de trois membres de la Cour Constitutionnelle
dont un en remplacement d’un membre démissionnaire et deux autres sur
initiative du Conseil Supérieur de la magistrature, agissant en vertu des pouvoirs lui conférés par la Loi en la matière.
La publication de cette ordonnance de même que l’annonce de la date de la prestation de serment desdits juges, ajoutent-ils, a provoqué une vague des déclarations
dans tous les sens et agitations au sein de la classe politique et certains animateurs des Institutions au motif illusoire que l’ordonnance sus énoncée heurterait certaines dispositions de la Constitution de la RDC.
La Constitution de la République, soulignent-ils, fixe de manière limitative le domaine des compétences de chaque Institution de
sorte qu’aucune ne peut interférer dans le domaine de compétence de l’autre.
« Cette attitude irresponsable et récidiviste de ces deux autorités des chambres parlementaires est de nature à créer une crise politique inutile et à engager particulièrement l’Assemblée Nationale dans une confrontation avec le Président de la République à laquelle cette chambre ne peut pourtant pas
résister », ont-ils martelé.
Ainsi, les Députés et Sénateurs de la Plateforme CACH dénoncent avec la dernière énergie, la position de la Présidente de la Chambre basse du Parlement, Jeanine Mabunda et du Président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba qui confondent leurs émotions à la volonté du Constituant ont, à travers un courrier adressé au Président de la République, pris le risque de critiquer son ordonnance, en lui reprochant d’être inconforme à la Constitution.