Dans le cadre de renforcement des capacités des magistrats sur la dimension des poursuites judiciaires comme pilier de la justice transitionnelle, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a organisé un atelier sur la justice transitionnelle qui a débuté le mardi 23 novembre dernier, à Kinshasa.
Cet atelier organisé avec le concours du Bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), est axé entre autres, sur un échange d’expériences entre les magistrats civils et militaires.
À en croire le vice-ministre de la justice Amato Bayubasire qui a ouvert ce séminaire, le gouvernement s’est engagé à mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle au niveau national en vue d’aboutir à une paix durable en RDC.
Par ailleurs, le directeur du BCNUDH Abdoul Aziz Thioye, a déclaré que cette formation intervient pendant une période charnière. C’est-à-dire, au moment où la RDC a plus besoin de toutes les ressources pour tourner définitivement la page du cycle des violences, qui ont endeuillé et continuent d’affecter certaines parties du pays.
Et d’ajouter :
« L’engagement d’aller dans le sens de la lutte contre l’impunité et la justice transitionnelle, nécessite le renforcement des capacités de tous les acteurs concernés ».
Précisons que la clôture de ce séminaire est prévue pour ce mercredi 24 novembre, au ministère de la justice.
Par Bien-aimée Bosasele