Par Serge Mavungu
La violation de la Constitution, née à partir de la nomination par le Président de la République de deux juges Constitutionnels à la Cour de cassation continue à défrayer la chronique.
C’est dans ce cadre que Lisanga Bonganga, président de la « Dynamique pour une sortie de crise »(DYSOC), en appelle toutes les parties prenantes à cette crise, à savoir d’un côté la coalition FCC-CACH et de l’autre la coalition LAMUKA de se départir de déni de crise,de manière à retrouver la paix et la cohésion nationale nécessaire pour les prochaines échéances.
Dans son communiqué de presse,elle rappelle à l’opinion que tout au long de l’histoire récente de son combat pour l’alternance démocratique,l’opposition s’est toujours battue pour le respect de la Constitution.
Ainsi, donc, la DYSOC souligne que toutes les forces politiques et sociales acquises au changement ne peuvent que soutenir le respect de la Constitution.
Au-delà de toutes les polémiques suscitées par les propos du président Fayulu en rapport avec les actes inconstitutionnels posés par le Chef de l’État,il y a lieu, note ce communiqué, d’admettre que l’opposition est en présence de deux camps dont l’un soutien le respect de la Constitution et l’autre veut détruire la troisième République.
Et si l’on y prend pas garde, renchérit cette déclaration, risque de conduire le pays dans la dérive totalitaire.
L’occasion faisant le larron,la DYSOC exige que la lumière soit faite autour du démantèlement des milices à Kingabwa, dans la Commune de Limete.
Elle souhaite que soit associée la MONUSCO dans cette enquête.