Pendant deux jours, soit du mardi 14 au jeudi 16 octobre, une partie de l’opposition congolaise se réunit à Nairobi, autour de l’ancien président Joseph Kabila dont la justice militaire vient de condamner à mort pour trahison et apologie du terrorisme.
Au sein de l’opposition, deux tendances se dessinent, les uns, notamment Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, Delly Sessanga et autres ont rejeté l’invitation de Joseph. Cependant plusieurs autres opposants, en majorité des exilés, ont répondu présent à cette réunion. La plupart étant des proches collaborateurs de M. Kabila dans le FCC.
Au nombre de ceux qui ont répondu présent, l’on note notamment la présence de José Makila, Raymond Tshibanda, Moïse Nyarugabo, Néhémie Mwilanyia, Patient Sayiba, Félix Kabange Numbi, Joseph Mukumadi, Jean Claude Mvuemba, Franck Diongo.
Si pour l’instant, les directives à adopter par l’opposition ne sont pas encore dévoilées, il faut souligner que cette réunion intervient dans un contexte de crise sécuritaire profonde que traverse le pays en raison principalement d’activisme de la rébellion de l’AFC/M23 qui occupe de vastes territoires dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
L’opposition ne cesse de réclamer un dialogue inclusif sous la médiation des confessions religieuses. Une démarche que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi n’a pour l’instant pas activée, refusant entre autres, la participation des « émissaires des agresseurs » du pays. Tshisekedi pose également une condition avant de convoquer le dialogue : il faut nommer et condamner l’agresseur.
Pendant ce temps, le gouvernement et les rebelles de l’AFC/M23 rouvrent les discussions à Doha pour parvenir à la signature d’un cessez-le-feu.
Par la rédaction