Les critiques pleuvent de partout depuis l’annonce de la candidature de Moïse Katumbi à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
En effet, Moïse Katumbi et le Docteur Denis Mukwege ont des ambitions présidentielles. Les deux figures ont constaté l’échec 4 après l’alternance politique du 24 février 2019.
Dans le camp du pouvoir, l’on assimile cette ambition à une vaste blague. A en croire, Steve Mbikayi, ministre de l’ESU sous Kabila, le front anti- Union Sacrée ne représente rien au point de faire peur au chef de l’Etat et à ses équipes.
«La notoriété scientifique, sportive..n’est pas un atout pour être élu Président. On ne s’improvise pas politicien à l’âge de la retraite.Les technocrates sont bons pour être nommés ministres premiers ministres…Ils ne peuvent faire face aux politiciens rompus», a écrit le président du Parti Travailliste (PT), appelant les deux personnalités à « revoir leurs ambitions» de diriger la RDC.
A l’opposé, Denis Mukwege et Katumbi sont convaincus de l’urgence qu’il y a à sauver le pays tout en apportant une alternative en 2023.
Avec ou sans alliances, l’ancien dernier Gouverneur de l’ex- province du Katanga se presse à l’idée de tenter de convaincre des millions de congolais pour le porter à la magistrature suprême.
Par Gédéon Atibu