Alors que le pays reste confronté à plusieurs enjeux, celui des élections prévues le 20 décembre prochain l’emporte sur toutes les autres questions d’actualité en cette période cruciale de la RDC.
Des laboratoires des candidats en course pour la présidentielle de 2023 étudieraient comment gagner la confiance du peuple congolais, en cette année électorale, au point d’oublier l’essentiel c’est-à-dire la sécurité, l’emploi des jeunes, les infrastructures routières, hospitalières et la problématique de l’inflation socio-économique en RDC.
Refusant de lâcher prise, l’initiateur de cette proposition de loi sur la congolité revient à la charge pour faire pression à l’Assemblée nationale et au Sénat d’aligner ce projet de loi pour un débat qui peut être éventuellement suivi du vote sur la loi «Noël Tshiani».
A cet effet, le candidat à la présidentielle de 2018 mobilise les congolais de tous les quatre coins de Kinshasa de prendre d’assaut le palais du peuple ce 15 mars afin de déposer un mémorandum aux présidents de deux chambres du parlement congolais.
Soulignons que l’opinion nationale est catégoriquement divisée au sujet de cette proposition de loi portée et déposée au bureau de l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu. Et le retour de ce « serpent de mer » risque de raviver les crises sur la scène politique déjà sous vives tensions à la veille de la présidentielle du 20 décembre 2023.
Par Gédéon Atibu