En République démocratique du Congo, l’opposition est en quête des stratégies pour le changement de régime et un retour à l’Etat de droit.
En démêlés judiciaires, l’ex-bras fort du régime est incarcéré depuis plusieurs mois à la prison centrale de Makala.
Orpheline de son président Jean-Marc Kabund, l’Alliance pour le Changement (A-Ch) se bat pour la libération de son leader et d’un retour à l’ordre au pays.
Le parti de l’ex Premier Vice-président de l’Assemblée nationale se dit ouvert à une coalition de l’opposition, mais avec quelques préalables.
« Il n’est impossible pour l’A- Ch d’atteindre la magistrature suprême sans coalition. Mais si cela s’impose, cela doit être fait sur les convenances idéologiques et de la vision », a déclaré Jonathan Diyoka, secrétaire national en charge des relations avec les partis politiques et associations.
Le parti politique A-Ch est très regardant quant à la nature de la coalition à former pour mettre fin au régime Tshisekedi.
« Nous n’entrerons jamais dans une alliance de fait juste pour chasser Tshilombo », a-t-il tranché.
Jonathan Diyoka tient à cette nécessité pour ne pas couler comme c’est le cas avec la coalition genèvoise ou le FCC dont les murailles sont tombées à cause du conflit d’intérêt et de la nature même de l’alliance, car dit-il que, «le changement c’est apprendre de ses erreurs ou faire mieux les choses.»
Malgré le fait que l’alliance pour le Changement est bousculé par le pouvoir en place, les militants, cadres et sympathisants restent sereins, disciplinés et soudés autour de leur président national Jean-Marc Kabund, victime d’une justice « aux ordres » des hommes du pouvoir.
Par Gédéon ATIBU