Le Secrétariat général du gouvernement congolais a annoncé l’allocation d’une enveloppe de 41627 591 648 FC, soit un peu plus de 16 530 000 USD, pour couvrir les frais d’installation du nouveau gouvernement et l’organisation d’un séminaire sur l’action gouvernementale. Cette décision a suscité de vives critiques, notamment de la part de l’opposition et de la société civile, qui dénoncent un gaspillage des ressources publiques.
Le montant alloué à l’installation du nouveau gouvernement et au séminaire a été qualifié d’exorbitant par de nombreux observateurs. Certains rappellent que le pays fait face à de nombreux défis socio-économiques, notamment la pauvreté, la malnutrition et le manque d’accès aux soins de santé. Ils estiment que ces fonds auraient pu être mieux utilisés pour répondre aux besoins urgents de la population.
Alors que le gouvernement avait prévu l’installation du nouveau cabinet et l’organisation du séminaire pour ce mois de mai, l’Union sacrée de la nation (USN), la coalition au pouvoir, n’a toujours pas désigné les membres du nouvel exécutif. Cette situation suscite des interrogations sur la capacité du gouvernement à relever les défis auxquels le pays est confronté.
En attendant, la population congolaise continue de souffrir des conséquences de la crise économique et sociale. Le gouvernement est appelé à faire preuve de transparence et de responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
Célestin Botoleande