Pendant que la population en général du Nord-Kivu exige le départ de la MONUSCO sur le sol congolais, hélas, le président du Mouvement des Lumumbiste Progressistes (MLP), Franck Diongo a désapprouvé, au cours de la présentation officielle du site internet de son parti, vendredi 5 août, cette demande du départ précipité de ladite organisation.
« Pour notre mouvement et nous-même, nous ne sommes pas d’accords qu’on demande le départ précipité et non planifié de la MONUSCO. La MONUSCO ne peut pas partir avant les élections et on ne peut pas laisser qu’il y ait des élections sans témoin », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
« Nous demandons que les Nations-Unies changent le mandat de la MONUSCO en incorporant tous les facteurs correctifs par rapport à la défaillance de l’ancien mandat de sorte que la MONUSCO donne une nouvelle figure, une nouvelle image pour reconstruire la confiance parce qu’avec ce mandat elle a perdu totalement la confiance de la population ».
Parlant de l’insécurité de l’Est du pays, cet acteur politique attribue la responsabilité au Chef de l’État qui, selon lui, a le devoir de sécuriser les frontières du pays et la population.
Franck Diongo a par ailleurs salué le rapport des experts de l’ONU, accusant le Rwanda de soutenir le M23 en guerre contre les FARDC dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Par Bien-aimée Bosasele