Lors d’une réunion tenue par visioconférence, la ministre d’État en charge de la Justice, Rose Mutombo a invité les partenaires des Nations unies dans le secteur de la justice, à appuyer le programme de la Réforme de la Justice en RDC.
« Je profite donc de cette occasion pour lancer un appel vibrant à tous nos partenaires qui s’intéressent au secteur de la justice de mobiliser davantage les bailleurs des fonds en vue d’appuyer la justice car elle reste en soi, une colonne vertébrale de la restauration de l’Etat de droit pour chaque Etat, une expression de l’autorité et un garant des droits et libertés fondamentaux des citoyens », a fait savoir la ministre dans son discours prononcé à l’occasion du 10ème anniversaire de « Global focal point mondial », une Cellule de coordination des activités policières, judiciaires et pénitentiaires pour la promotion de l’Etat de droit.
À en croire la ministère de la justice, ladite célébration a coïncidé avec la mise en œuvre du Programme Conjoint des partenaires du système des Nations Unies, le PNUD, la MONUSCO et le BCNUDH, dans le cadre d’appui à la Réforme de la Justice en RDC durant la période allant 2022 à 2024.
Par ailleurs, il s’agit de la mise en œuvre d’un nombre bien défini d’activités retenues consistant à apporter un appui aux efforts entrepris par le gouvernement en faveur du souhait exprimé par le programme Point Focal Mondial qui a assuré un accompagnement des priorités phares de la mission politique actuelle.
Rose Mutombo a révélé que ce partenariat devra atteindre quatre résultats notamment l’amélioration du pilotage de la Politique Nationale de Réforme de la Justice ; l’amélioration de la recevabilité des acteurs de la chaîne pénale ainsi que l’amélioration de l’administration de la justice à travers le renforcement des institutions de la chaine pénale dans la poursuite des infractions, avec un accent sur les crimes de droit international et les violations sexuelles commises en période de guerre.
Elle soutient que le besoin dans l’amélioration de l’administration de la justice est plus grand et plusieurs défis restent à relever, plus particulièrement dans le secteur pénitentiaire où l’on constate notamment la vétusté des infrastructures et l’insuffisance du personnel.
« Tant il est vrai que notre pays, comme l’humanité toute entière souffrent des affres de l’injustice, je peux vous assurer au nom du gouvernement, que la RDC ne ménagera aucun effort pour poursuivre, avec l’appui de ses partenaires, la réforme de la justice déjà entamée », a-t-elle conclu son propos.
Par Kevin Muteba