Le chef du gouvernement congolais Jean-Michel Sama Lukonde a présidé le mercredi 03 novembre, une importante réunion du conseil de sécurité, à la Primature, consacrée à la situation qui a prévalu à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Ont pris part à ces échanges, le vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, le ministre de la défense nationale, ainsi que les différents officiers supérieurs des forces armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise, ainsi que les responsables des services des renseignements.
« L’opinion a été informée que depuis ce matin, dans la ville de Bukavu, il y avait des agitations, parce que la ville a été attaquée par quelques assaillants. Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre a bien voulu que nous, les deux ministres devant vous et l’ensemble de nos services, nous puissions nous retrouver pour examiner la question par rapport aux éléments que nous aurions tous obtenu de nos différents services œuvrant dans la province du Sud-Kivu et plus particulièrement dans la ville de Bukavu », a fait savoir le VPM Daniel Aselo.
Et de renchérir :
« C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés. Nous venons de faire l’analyse de la question. Tout ce que l’opinion peut retenir c’est que la situation s’est calmée. Elle est sous contrôle de nos forces armées et de la Police nationale congolaise, ainsi, nous invitons nos services à davantage veiller sur cette question de manière à maintenir la paix et l’ordre dans la ville de Bukavu et dans le reste de la province ».
Le Gouvernement central reste attentif sur cette question dans cette partie du pays, a signifié le Vice-premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité.
« Si vous nous voyez ici au niveau de la capitale, siège des institutions, c’est effectivement pour réfléchir sur la situation et donner des instructions à nos services qui sont sur place, et qui n’ont pas d’ailleurs dormi. Ils sont en train de travailler. C’est pourquoi je vous ai dit tout à l’heure que la situation est sous contrôle « , a conclu Daniel Aselo.
Par Bien-aimée Bosasele