Le Premier Ministre Sama Lukonde a présidé lundi 06 juin, une séance de travail qui a réuni les ministères et services membres du comité de pilotage pour le suivi de la mutualisation des opérations du recensement, de l’identification de la population, et de l’enrôlement des électeurs.
Sur ce, l’Institut National de la Statistique (INS), la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), et l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) ont pris part à cette réunion aux côtés des ministères de l’Intérieur, du Plan, du Budget, des Finances, et du Numérique.
Objectif, faire le point avec le chef du gouvernement sur l’évolution de cette mutualisation et sur la question du cahier des charges commun ayant les mêmes règles de collecte, de stockage et de transmission des données pour qu’elles soient facilement utilisées par les autres administrations.
Faisant le point sur cette réunion, le ministre du Numérique Eberande Kolongele a révélé que le comité technique va commencer dès la semaine prochaine, le processus de validation dudit cahier des charges pour donner l’impulsion à toutes les autres étapes, au niveau de la CENI, de l’ONIP et toutes les autres administrations.
« Le Gouvernement est dans une démarche cohérente pour récolter les données de nos concitoyens, qui seront utilisées à différents niveaux par différents services de l’État. Nous avons la CENI pour les opérations électorales, l’ONIP pour l’identification de la population, et l’INS pour les statistiques qui doivent être constituées. Le souci du Gouvernement aujourd’hui, était de faire le point sur l’évolution de cette mutualisation, savoir comment faire que le processus démarre déjà avec l’implication de tous les différents services. C’est pourquoi, la question du cahier des charges de la mutualisation a été mise devant par son Excellence, Monsieur le Premier Ministre. Le cahier des charges commun doit définir les différentes spécifications techniques des données qui doivent être enregistrées au niveau de différents services de l’État, de telle sorte que ce cahier des charges précise les règles d’interopérabilité, c’est-à-dire, la possibilité pour ces différentes données d’être utilisées par les différents acteurs intervenants », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
« Le comité technique va commencer la semaine prochaine, le processus de validation dudit cahier des charges pour donner l’impulsion à toutes les autres étapes, au niveau de la CENI, de l’ONIP, et de toutes les autres administrations qui, jusque-là, collectent des données biométriques des gens, doivent le faire sur la base d’un cahier des charges unique correspondant à de mêmes règles, qui permettront qu’après récolte, toutes ces données soient facilement utilisées par les autres administrations. Parce que les règles de stockage et de transmission seront communes connues de tout le monde ».
Le ministre du Numérique a indiqué que évite que chaque service revienne chercher les mêmes informations auprès de chaque citoyen avec ses propres moyens, au contraire elle fait d’une pierre tous les coups, ce qui permet que le trésor public fasse des économies réelles.
Par Kevin Muteba