De retour à Kinshasa après sa participation à la 6ème Conférence internationale sur la Planification Familiale en Thaïlande, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Jean-Jacques Mbungani, a accordé une audience à Alberto Zeufack, Représentant de la Banque Mondiale en RDC, ce samedi 19 Novembre 2022.
Le patron de la Santé et son interlocuteur ont échangé sur plusieurs projets d’appui, initiés par les institutions de Bretton Woods, pour renforcer le système de santé dans le cadre de l’effectivité de la Couverture Santé Universelle (CSU) que prône le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Les projets que nous avons mis en œuvre sont significatifs en vue de l’amélioration des conditions de santé dans le pays. D’où, il est important de discuter avec Son Excellence Monsieur le Ministre par rapport à tout ce que nous pouvons faire ensemble, pour améliorer l’efficacité des investissements dans ce secteur », a indiqué le Représentant de la Banque Mondiale.
Ils ont exploré des nouvelles pistes afin de s’assurer que les nouveaux projets soient mis en application dans un bref délai.
» Nous avons initié des projets à long et à court terme, qui doivent absolument être exécutés pour soutenir la politique du Gouvernement congolais dans le cadre de la CSU. En ce qui concerne les projets à court terme, nous avons un grand projet avec l’UG-PDSS, qui a un investissement de 714 millions de dollars américains pour construire les centres de santé sur l’ensemble du pays. Nous nous sommes convenus avec Son Excellence monsieur le Ministre d’y travailler davantage au profit de la CSU », a soutenu Alberto Zeufack.
Au cours de leurs échanges, le Ministre Jean-Jacques Mbungani et son hôte ont également fait le point sur un projet concernant la prise en charge de la Covid-19, qui a permis d’installer des grands laboratoires à travers le pays. Il s’agit aussi d’investissement pérenne.
Le Ministre de la Santé a beaucoup apprécié cette réunion très fructueuse au cours de laquelle ils ont pris l’engagement de continuer cette collaboration et d’approfondir le partenariat entre la Banque Mondiale (BM)et le Gouvernement pour le bien des populations locales.
Par Murphy FIKA