Par Gratis Makabi
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) va tenir son assemblée générale extraordinaire et élective au mois de décembre 2021 afin de se choisir les nouveaux dirigeants devant la conduire durant les quatres prochaines années.
L’instance faîtière du football congolais a, pour ce faire, dévoilé douze critères pour postuler à la présidence de ladite fédération.
Être de nationalité congolaise ;
Jouir de tous droits civiques et sportifs ;
Justifier des connaissances suffisantes dans le domaine du football ;
Disposer des capacités intellectuelle et morale adéquates ;
N’avoir pas été frappé d’une sanction pénale d’au moins 6 mois écoulés a force des choses jugées pour faute contre la morale ou le droit commun ;
Avoir été membre du comité exécutif de la FECOFA, du comité de la gestion de la linafoot, de la nationale ou provinciale, d’une entité subdélégataire ou d’un groupement d’intérêt de football. Toutefois une personne ayant bénéficié d’une mesure de grâce de réhabilitation ne peut être éligible qu’après avoir passé 2 ans avec une conduite irréprochable ;
Ne pas être en position litigieuse ou de suspension pendant la période des élections ;
Ne pas être membre d’un comité ou d’une autre fédération sportive ;
Justifier d’une résidence permanente en RDC. Le candidat dont le mandat est en cours au niveau des entités subdélégataires doit au préalable démissionner avant d’être éligible à la structure supérieure ;
N’avoir été auteur ou complice de la malversation financière soit en qualité d’un membre de la FECOFA ou d’une entité subdélégataire ;
Ne s’être jamais vu refusé le quitus de sa gestion en qualité d’un représentant, d’un membre de la FECOFA ou d’une entité subdélégataire ; et Être proposé par au moins un membre de la FECOFA. Les dispositions qui précèdent s’appliquent mutatis mutandis au candidat membre des entités subdélégataire de la FECOFA.
Pour rappel, l’actuel Président de la FECOFA Constant Omari avait annoncé, le 29 mars dernier, qu’il ne se présentera pas comme candidat à sa propre succession aux élections de décembre.
Il a passé 18 ans à la tête de l’instance, après sa prise de fonction en 2003 à la suite du décès de Kurara Mpova.