Par Jean-Chrysostome Luntadila
Au fil des jours, il s’est avéré que la suspension du DG de CAMI par son Ministre de tutelle n’avait rien d’une erreur comme ce dernier l’a prétendu, après que le Premier Ministre ait constaté cette grave faute administrative venant d’un Ministre et de surcroit Professeur d’université.
Craignant des représailles que cela pourrait engendrer, le Ministre des Mines a attribué cette irrégularité à ses collaborateurs.
La vérité étant têtue, des graves révélations sont mises sur la place publique, mettant ainsi à nu, le Ministre Kitobo et compagnie.
Le Professeur d’Université KITOBO s’est trompé de combat pour
endosser celui des collaborateurs du DG CAMI mus par une logique claire de « ôtes toi de la que je m’y mette»
Il s’est positionné comme porte-voix de ce groupe de prédateursans
foi ni loi, aux intérêts et agendas divergents, qui ont juré d’abattre
le DG MUPANDE même en recourant à des moyens immoraux.
D’après nos sources proches du ministère des mines, le DGA porte étendard du groupe utiliserait les services de sa propre fille, officiellement chargée de communication du Ministre, mais en fait femme à tout faire : parsec, porte mallette dans tous les voyages (Privée ou officiel), internaute, etc.
«Cette offensive est une fuite en avant avec à l’horizon la chute du Gouvernement imminente. La lettre de suspension vient couronner une campagne commencée il y a un temps sur les réseaux sociaux avec des attaques personnelles, des fausses accusations et des rumeurs aux buts inavoués mais qui ont fait plouf dans l’opinion», rapportent nos sources.
Pire, la manigance se base sur la publication hors contexte des documents internes frauduleusement soustrait de l’administration
brisant ainsi l’éthique professionnelle et constituant à la limite une infraction. Les griefs retenus contre le DG dans la lettre des suspensions sont creux, non précis et génériques : faute lourde, mauvaise gouvernance, dysfonctionnement, insubordination et comble du ridicule, la gestion opaque des certains titres soustraits au contrôle Ministre ! comme si la tâche du Ministre était de contrôler les
titres au lieu de s’occuper des questions autrement importantes sur
lesquelles la Nation l’attend !
Nombreux s’étonnent en ces termes : le Professeur des Université, tout averti qu’il est, aurait dû intervenir dans ce conflit de gestion en faisant respecter la loi sur les
Établissements Publics et le décret qui porte statut, organisation et fonctionnement du CAMI.
Plutôt que de vouloir se substituer au Conseil d’Administration pour exiger illégalement les jetons de présence et imposer son frère de
sang comme Directeur Technique au CAMI au mépris des textes. C’est cela la bonne gouvernance à notre avis. Une copie des drôles de PV d’un conseil d’Administration inexistant et des lettres qui mettent en cause clairement l’interférence du Ministre dans la gestion quotidienne du CAMI à laquelle résiste farouchement le patriote MUPANDE. Au moment venu, nous les publieront sur les réseaux !
Pour toute personne mieux informée sur le secteur des mines en RDC, le CAMI est un Service d’Excellence exemplaire dans le secteur sur le plan national et régional. Il contribue directement à l’enveloppe de revenus nationaux avec une productivité exceptionnelle 140.000 USD/ agent chaque année.
Le CAMI est pris comme modèle qui a inspiré un bon nombre des pays africains venus s’informer de son expérience (Cfr Banque
Mondiale).
Qu’il soit dit en passant, que cette position exemplaire vient des initiatives courageuses du DG actuel qui contre vent et marée a introduit un système performant de gestion de titres miniers en
remplacement de celui imposé par la Banque Mondiale.
Mieux, le CAMI avec des ressources limitée par rapport à celles
des autres Services du Ministère des Mines est le seul, parmi ceux-
ci à avoir des bâtiments en propre qui abritent ses activités à Kinshasa et partiellement en provinces.
Après avoir parcouru, sans déceler un reproche significatif et pertinent, le rapport de la mission de contrôle de gestion au CAMI,
les réponses de celui-ci ainsi que les commentaires modérés du Ministre sur les conclusions de l’audit. Il en ressort qu’il est tout à fait surprenant que le Ministre l’évoque pour sanctionner un mandataire qui fait son travail avec satisfaction et patriotisme depuis 15 ans.