Le président de la Force du Changement (FDC), Noël Tshiani propose de convertir les créances que l’État congolais dispose sur les sociétés de télécommunications en parts sociales appartenant à la RDC.
Dans un message en rapport avec ce sujet, le candidat à la présidence de la RDC en 2018 a refusé l’idée de sceller ces trois grandes sociétés de télécommunications en RDC, mais de « convertir leurs dettes en participations au capital».
En effet, Vodacom, Airtel et Orange baignent dans une fraude fiscale qui leur tient au cou depuis bien des années.
La DGI réclame 260 Millions USD à Airtel, 165 Millions USD à Vodacom et 147 Millions USD à Orange pour s’être soustraire à des impôts normalement dus.
La pression de l’Etat pour amener les sociétés de Télécommunications à s’acquitter de leur devoir peut les pousser à être asphyxiées ou à fermer.
L’idée paraît bonne, pertinente, mais pourrait s’estomper sur le terrain juridique.
Par Gédéon ATIBU