Par Laurette Ngoma, CP
L’Udps étant un parti présidentiel, son secrétaire général Augustin Kabuya a droit à la sécurité et protection, a lâché d’entre de jeu Bernard Yenga, notre analyste-maison. Il n’y a pas débat. Vouloir incriminer Augustin Kabuya parcequ’il est sécurité par la garde républicaine n’est autre que de la mauvaise foi doublée de la haine viscérale. En tant que numéro deux du parti présidentiel, il doit jouir de certaines privilèges notamment la sécurité, commente Bernard Yenga sur un ton moqueur à l’endroit des pourfendeurs du secrétaire général de l’Udps.
Une polémique qui n’en ai pas une défraie la chronique sur la toile. Il s’agit de la sortie médiatiquement du SG Augustin Kabuya dans l’émission Bosolo na politik où il a convaincu plus d’un téléspectateur par la force de ses arguments au sujet de sa sécurité assurée désormais par la garde républicaine.
Augustin Kabuya a confirmé qu’il était gardé par les éléments de la Garde Républicaine et n’y voyait aucun inconvénient.
Pour information, la garde républicaine est une unité spécialisée de l’armée qui dépend directement du Président de la République et qui en dispose « presque » comme il l’entend. En plus des missions communes dévolues à l’armée, la garde républicaine a pour missions spécifiques, aux termes de l’ordonnance n° 13-063 portant organisation et fonctionnement de la garde républicaine, du 22 juin 2013, d’assurer : la garde et la protection du président de la République et de sa famille ainsi que des hôtes de marque; la sécurité des biens et des installations présidentiels ; les escortes et les honneurs au niveau de la Présidence de la République.
Quoi de plus normal que le chef de l’État décide de mettre à la disposition de ses collaborateurs les plus immédiats des hommes en uniforme pour les sécuriser.
On rappelle que depuis son avènement à la magistrature suprême, Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya sont toujours aux côtés du chef de l’Etat comme des collaborateurs les plus proches et jouent en même temps un grand rôle.
Ils accompagnent le chef de l’État dans ses descentes sur terrain et prennent notamment part à plusieurs discussions politiques privées entre Félix Tshisekedi et plusieurs autres personnalités et forces politiques.
A ce titre, explique Augustin Kabuya, la sécurité est de mise de gré ou de force. « Je ne voulais pas de ces éléments de gardes républicaines, ils m’ont été imposés vu mon statut » a fait savoir Augustin Kabuya.
Comme on peut aisément le constater, c’est un faux procès intenté contre le secrétaire général de l’Udps dans le but de distraire l’opinion. C’est comme qui dirait, le chien aboie la caravane passe. Vite alors.