Par Ben Dongoko
La démarche menée par le G13 relative à la réforme électorale porte de plus en plus des fruits. À travers une interview accordée à la presse le mercredi 2 septembre, Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, a salué la démarche dudit groupe.
À l’en croire, cette démarche va permettre à la République Démocratique du Congo d’avoir de bonnes élections en 2023.
« Donc, ce sont quand-même des gens qui essayent d’identifier les problèmes de fond qui peuvent être à l’origine d’une déstabilisation ou qui peuvent empêcher le processus électoral de se faire dans les meilleures conditions et dans le délai, parce que c’est cela aussi l’enjeu. C’est de ne pas encore avoir des situations qu’on a pas prévues et à la fin on n’est pas prêt le jour où il faut aller vers les élections », a-t-elle souligné.
« Pour le moment, personnellement je ne les ai pas encore rencontrés mais je suis ouverte pour rencontrer tout le monde. J’attends de voir le processus. J’en ai rencontré quelques-uns, mais pas le groupe. J’écoute, je suis les débats, je sais qu’il y a de l’intérêt dans cela », a-t-elle renchéri.
Pour rappel, le Groupe de 13 a déjà été reçu par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ou encore tous les leaders de la coalition de l’opposition LAMUKA.
Parmi les réformes électorales préconisées par le Groupe de 13, figure notamment le retour de l’élection présidentielle à deux tours. Delly Sesanga et ses collègues prévoient aussi la révision de certaines dispositions de la Constitution.