Organisée par quatre leaders politique de l’opposition à savoir Matin Fayulu de l’ECiDé, Augustin Matata de LGD, Denis Sesanga d’Envol et Moïse katumbi de Ensemble pour la République, la marche pacifique ne s’est pas déroulée comme prévue ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC.
Les éléments de la police déployés sur les principaux artères de la capitale où devraient passer les manifestants ont étouffé tout rassemblement et bloqué les principaux initiateurs de la marche. Très révolté, le président national du parti LGD, Augustin Matata Ponyo charge le régime de Félix-Antoine Tshisekedi.
» C’est un régime dictatorial. Vous le voyez vous même, même à l’époque de Kabila on a jamais vu çà. Les gens ont marché pacifiquement. C’est marche pacifique pour protester contre un processus chaotique, qui prépare justement le président Tshisekedi à prendre le pouvoir par la force, contre la vie cher : les gens sont impayes. Il y a des gens qui ont 11 mois d’impayement de salaire, le taux de change se déprécié chaque jour et contre l’oppression. Ce qui est entrain de de passé aujourd’hui C’est inacceptable », a dénoncé Matata Ponyo.
Comme piste de solution, le Premier-Ministre Honoraire préconise la fin du régime actuel, la révision du processus électoral en cours car, d’après lui c’est un processus qui prépare de proclamer vainqueurs les candidats qui ne sont pas aimés par la population.
Plusieurs manifestants ont été interpelé par la police, entre autre, le député provincial de la ville de Kinshasa Mike Mukebayi.
Notons que d’après les itinéraire dictées par l’autorité urbaine de la ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila, le cortège d’opposants devra donc partir du rond-point Sakombi, dans la commune de Ngaliema et aboutir à la place Ymca en passant par le carrefour Rond–Point Victoire et non terminer au palais du Peuple, le siège du Parlement comme élaborée initialement par les organisateurs.
Murphy Fika
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