Par Serge Mavungu
Une délégation mixte, autorité traditionnelle et des peuples autochtones pygmées a été reçue, mercredi 03 mars 2021, en début de soirée, par le President de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga.
Conduite auprès du speaker de la Chambre basse du Parlement par sa Majesté Mfumu Difima Ntinu, coordonnateur de la Coalition des Associations, structures traditionnelles et coutumières de la RDC (CONATC).
La délégation est allée féliciter le President Christophe Mboso pour sa brillante élection à la tête de cette institution parlementaire; solliciter le maintien de l’autonomisation du ministère des Affaires coutumières; et l’implication du speaker de la Chambre basse du Parlement dans la résolution du conflit latent opposant Bantous-Pygmées en Ituri et dans la Tshuapa.
Au sortir de cette audience, le coordonnateur de la CONATC a déclaré à la presse que » notre visite, c’est d’abord pour lui présenter nos civilités, nos félicitations pour son élection à la tête de cette institution parlementaire.
En tant que prince coutumier de père et de mère, nous sollicitions son accompagnement pour non seulement prendre en considération les préoccupations de l’autorité coutumière auprès du gouvernement qui est une émanation du Parlement ».
Et Mfumu Difima Ntinu de conclure : » Nous voulons donc qu’il nous accompagne en vue de la matérialisation de toutes les préoccupations contenues dans ce mémo transmis au président de la République et dont copie vient d’être remis au président Mboso.
Nous étions aussi accompagnés des peuples autochtones pygmées qui sont venus plaider le problème qui se pose au niveau de l’Ituri et de la Tshuapa. Nous sommes venus demander au speaker de l’Assemblée nationale, lui qui gère les représentants de ces populations, de diligenter une enquête à laquelle seront associés l’autorité coutumière et les peuples autochtones pour qu’ensemble nous apportons la paix à ces entités. Car, nous sommes convaincus que sans la paix dans nos entités, nous ne voyons pas la RDC se développer.
Nous avons sollicité, dans cette impulsion, que le ministère des Affaires coutumiéres reste dans cette autonomisation au lieu de se faire dissoudre et que sa direction soit confiée à une autorité traditionnelle ».