L’accélération de l’exécution du plan de retrait de la force onusienne est à un pont de non retour. La
représentante du Secrétaire Général de l’ONU en RDC, Bintou Kéita, l’a affirmé au Vice-premier
Ministre, congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, lors d’une conférence de presse conjointe tenue ce week-end à Kinshasa.
Pour le chef de la diplomatie congolaise, à ce stade il n y a plus aucun débat.
« Ce débat est clos. Il n’y aura pas de discussion sur le départ de la Monusco en termes de principe et d’engagement entre la RDC et les Nations Unies. Le Secrétaire Général de l’ONU en a déjà pris acte. Le retrait a commencé dans le sens où nous nous sommes fixés les modalités pratiques pour amorcer graduellement le processus de manière ordonnée », a-t-il fait savoir
Il a souligné que la première étape du retrait a bel et bien commencé et s’étend jusqu’au mois d’avril 2024, notamment dans la province du Sud-Kivu.
« En avril, nous procéderons à une évaluation stratégique, pour voir s’il faut passer de la province du Sud-Kivu à la province du Nord-Kivu, à partir de juin 2024. C’est l’évaluation qui déterminera s’il faut passer de la province du Nord-Kivu à celle de l’Ituri », a-t-il dévoilé.
C’est depuis le 22 novembre 2023 que le gouvernement de la RDC, représenté par Christophe Lutundula, et l’ONU, représentée par Bintou Kéita ont paraphé le plan de retrait de la Monusco.
Murphy Fika