L’affaire suscite déjà des vagues de réactions au sein de la classe politique congolaise, depuis l’annonce par le secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS/ Tshisekedi, Augustin Kabuya Tshilumba de revoir la loi suprême de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans une interview accordée, lundi 14 octobre au journaliste français Christophe Boisbouvier, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya estime que ce sujet n’est pas à l’ordre du jour au sein du gouvernement.
Pour le porte-parole de l’équipe Suminwa, actuellement, la priorité pour le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’exécutif national, c’est de « réduire le pouvoir d’achat des congolais et restaurer la paix dans la partie est du pays ».
» En connaissant le président de la République et son engagement pour la transparence, si une telle initiative est prise, nous allons communiquer de la manière la plus transparente possible, ici il faut considérer que ce n’est pas à l’ordre du jour, ni dans le gouvernement, non plus dans aucune autre institution. C’est un débat d’accôter qui suit son cours parce que, nous avons une démocratie qui est vitale, mais la priorité pour le gouvernement et du président de la République, c’est de garantir le pouvoir d’achat des congolais, de lui permettre d’avoir accès au soin de santé à bas prix, terminer la guerre dans l’Est du pays, créer plus d’emploi pour les jeunes et la protection du pouvoir d’achat des congolais », a fait savoir le ministre Patrick Muyaya.
Il souligne que les membres du gouvernement que dirige Judith Suminwa Tuluka, sont à pied d’œuvre pour appliquer les six (6) engaments pris par le chef de l’état, lors de son discours d’investiture, et qui commencent déjà à se matérialiser.
» …Ce qui est à l’ordre du jour prioritairement, c’est le 6 engagements pris par le président de la République. De ce point de vue nous avons fait beaucoup de progrès, notamment la baisse du prix du carburant et les prix des denrées de premières nécessités devraient baisser aussi dans les jours qui viennent, dès que les principaux importateurs auront épuiser leurs stocks, C’est à cela que nous nous attelons », a-t-il martelé.
Retenons que dans une sortie médiatique, le chef execitif du parti au pouvoir, le député national, Augustin Kabuya Tshilumba avait affirmé que l’actuelle constitution devrait subir un coup de balai, car elle présente des lacunes qui bloquent la bonne marche du pays.
MF