L’armée congolaise a participé à Kibumba, dans le Nord-Kivu, à une mission de vérification du retrait du Mouvement du 23 mars (M23) décidé dans le cadre des deux processus de paix initiés par la région, sans négocier avec ce groupe « terroriste ».
À en croire l’Agence Congolaise de Presse (ACP) qui tire ses informations auprès des sources militaires, une rumeur répandue dans les réseaux sociaux et relayée par certains médias a fait état des négociations entre les responsables militaires Forces Armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, sous la médiation de l’armée kenyane.
« L’armée n’a pas pour mission de négocier. Les Forces armées de la RDC ont reçu mandat de combattre tous les groupes armés, le M23 compris », a réagi le général Sylvain Ekenge, son porte-parole.
La délégation dépêchée à Kibumba avait pour mission de vérifier le respect par le M23 des résolutions des rencontres de Nairobi et du mini-sommet des chefs d’État de Luanda.
« Cette mission était composée des FARDC, des Forces de la Monusco, de la Force régionale Est africaine et de la Commission élargie de vérification« , a expliqué le général Ekenge, dénonçant la manipulation de certains médias par le Rwanda.
A l’issue du sommet des chefs d’État de Luanda tenu le 29 novembre dernier, il était décidé que le M23 quitte les positions à l’intérieur des frontières congolaises, pour se cantonner aux pieds de la colline de Saninyo. Les chefs d’Etat avaient également décidé d’un cessez-le-feu, donnant mandat à un mécanisme de vérification de suivre la mise en application de leurs décisions.
Par la rédaction