Au cours de la séance plénière du 13 juin 2025, la Chambre haute du parlement a adopté deux projets de loi, celui portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive et des finances rectificatives pour l’exercice 2025.
D’abord, le projet de loi des finances de l’exercice 2025 passe de 51.553.541.670.141 FC à 50.791.794.155.622 fc, soit une diminution de 1,7 %; rapporte une dépêche de la Chambre haute.
Cette diminution, résulte de plusieurs facteurs, dont notamment la guerre d’agression menée par le Rwanda dans l’Est de la RDC causant la difficulté, pour les régies financières de recouvrer certaines taxes dues au trésor public, indique la même source.
Au cours de la séance plénière du 07 juin 2025, l’assemblée plénière du Sénat avait confié à la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance le projet de loi des finances rectificatives de l’exercice 2025, pour un examen approfondi.
Elle y a travaillé sur base du texte de ce projet de loi tel qu’adopté par l’Assemblée nationale, de la documentation et des informations reçues des différents membres du gouvernement ainsi que des responsables des régies financières.
Constituée du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux, et présentée en équilibre en recettes et en dépenses à hauteur de 50 mille sept cent quatre-vingt onze milliards, sept cent quatre-vingt quatorze millions, cent cinquante-cinq mille, six cent vingt-deux francs congolais (50.791.794.155.622 FC), cette loi des finances rectificatives 2025 connaît une légère diminution en recettes comme en dépenses de l’ordre de huit cent soixante-un milliards, sept cent quarante-sept millions, sept cent quatorze mille, cinq cent dix-neuf francs congolais (861.747.714.519 FC), soit 1,7%, comparée à la loi des finances initiale chiffrée à hauteur de cinquante-un mille cinq cent cinquante-trois milliards, cinq cent quarante et un millions, six cent soixante-dix mille, cent quarante et un francs congolais (51.553.541.670.141 FC).
La diminution relativement faible est due, entre autres, à la réduction du train de vie des institutions et à la réallocation des dépenses dans certains postes du budget.
Notons que cette réallocation faite en vue d’assurer l’équité dans l’application de la mesure portant réduction du train de vie des institutions, a corrigé quelques déséquilibres constatés sur le texte venu de l’Assemblée nationale.
MF