Le président américain, Donald Trump va recevoir ce vendredi 27 juin à 15 heures locales soit 20 heures de Kinshasa, dans son bureau ovale de la maison Blanche de Washington DC, la ministre congolaise des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamva Wanger et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe.
Cette rencontre est organisée en prélude de la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, renseigne une dépêche de la présidence de la république congolaise.
Elle précise en outre, que ce texte concerne « le désengagement » des troupes et non « le retrait » de troupes rwandaises déployées sur le sol congolais en appui aux mouvement rebelle M23.
» L’Accord de paix prévoit bel et bien le retrait des troupes rwandaises de la RDC. L’accord a préféré le terme Désengagement à celui de retrait simplement parce que « désengagement » est plus globalisant. Le désengagement est un terme militaire qui comprend l’arrêt des combats, le retrait des hommes, du matériel et de tout dispositif de défense », peut-on lire dans la dépêche de la présidence.
Ce document mentionne que les opérations militaires débutent par une phase appelée Engagement des forces. « Il s’agit du déploiement des moyens humains et matériels au front ou sur le théâtre des opérations », et va se terminer par la phase appelée désengagement.
En d’autre terme, d’après les explications de la présidence congolaise, il s’agit donc du retrait des moyens humains et matériels qui étaient engagés au front, à savoir la province du Nord et Sud-Kivu occupées par troupes rwandaises.
Ce document paraphé le 18 juin 2025 à Washington par les experts congolais et rwandais grâce à la médiation du Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, prévoit entre autres, le respect de l’intégrité territoriale, la cessation des hostilités ; le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques.
MF