Par Serge Mavungu
La Province du Maï-ndombe traverse une zone de turbulence depuis une décennie.
Avec cette triste réalité, l’on ne peut en aucun cas espérer à un quelconque développement.
Et ce, nonobstant les potentialités naturelles et humaines qu’elle regorge.
De nos fins limiers, il nous revient qu’il est observé une situation qui s’apparente à une rébellion, où le vice-gouverneur Jack’s Mbombaka, serait en complicité avec un haut gradé de la Police Nationale Congolaise basé à Maï-ndombe pour arracher de force le pouvoir.
À en croire les mêmes sources, ce haut officier de la PNC aurait refusé de quitter la province, malgré la décision du gouvernement pronvicial qui n’a pas du tout apprécié sa façon de faire. Ce dernier aurait arraché les gardes commis à la sécurité du Gouverneur, lui obligeant ainsi de quitter la Province pour leur laisser champ libre à fin de bien assigner la mission lui confiée par une autorité bien placée et basée à Kinshasa.
Un comportement que plusieurs observateurs qualifient de rébellion, qui risque d’embraser toute la province si l’autorité compétente ne s’y implique pas.
Craignant pour sa sécurité, l’autorité Provinciale à dû quitter la province.
Profitant de son absence, le Vice-gouverneur de la Province du Mai-Ndombe ne cesse de faire des déclarations à travers la presse locale, rassurant la population que rien ne va se passer et qu’il serait désormais aux commandes de la province.
S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, certains observateurs disent que la personne qui tire les ficelles à partir de Kinshasa serait entrain de chercher à couvrir les crimes de 2018 de Yumbi dans lesquels il est cité.
Rappelons que trois ans après, la justice n’est toujours pas rendue pour des tueries de Yumbi dans le Mai-ndombe où des personnes étaient massacrées.
Selon les chiffres officiels, il y a eu 535 morts et 20000 déplacés.
L’ONU avait-il estimé à l’époque que ce massacre pourrait constituer des crimes contre l’humanité.