Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi ne rebroussera pas chemin dans sa quête de retoucher la constitution. Il a fait scolie dans un meeting tenu à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, le samedi dernier.
Il soutient que l’actuelle constitution contient des pièges, faisant allusion à l’article 217 qui, pour lui, consacre la cession du pays à des États voisins, en référence à l’agression que subit la République démocratique du Congo par son voisin le Rwanda à travers les rebelles du M23.
« Il y a des pièges dans cette constitution. Les guerres qui s’en sont suivies, la fameuse guerre du CNDP, la guerre du M23 d’hier et d’aujourd’hui, rentrent dans ce cadre de ce que vous avez vu dans cette constitution à l’article 217. On veut nous obliger à abandonner une partie de notre souveraineté à des États voisins. Qui est-ce qui va m’interdire, moi, le garant de la nation de ne pas faire ça ? », a-t-il demandé.
Dans ses propos, il compte consulter les élus du peuple pour validation de la proposition et fait savoir qu’il ne sera pas question de céder à des caprices.
« Leurs propositions vous seront présentées à vous peuple d’abord à travers les élus et si cela est nécessaire, nous consulterons le peuple pour qu’il décide de lui-même s’il doit s’arrêter à la révision ou carrément aller au changement de la constitution. Personne ne changera mon avis sur cette question. Je ne suis pas venu à la tête du Congo pour m’éterniser au pouvoir. Je ne pense qu’au bonheur de mon peuple », a-t-il martelé.
Par la rédaction