La Direction générale des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT) est paralysée ce jeudi par un mouvement de grève de ses agents et cadres. Exprimant leur profond mécontentement, les travailleurs ont fermé les portes de l’institution pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires depuis quatre mois. Une situation qui, selon eux, plonge leurs familles dans la précarité à l’approche de la rentrée scolaire.
Une colère nourrie par le silence des autorités
Malgré plusieurs correspondances adressées au gouverneur de la province pour réclamer le paiement de leurs arriérés, les grévistes affirment n’avoir reçu aucune réponse satisfaisante. Ce silence a alimenté un sentiment de frustration, les agents dénonçant ce qu’ils considèrent comme une volonté délibérée de retarder le processus de paiement. Selon leurs déclarations, l’attitude du gouverneur et du Directeur général serait de vouloir imposer des procédures bancaires jugées dilatoires.
Le Directeur général mis en cause pour sa gestion
Au-delà de la question salariale, les revendications des agents s’orientent vers une critique virulente de la gestion de leur Directeur général, qu’ils qualifient de « catastrophique ». Ils l’accusent d’un manque criant de compétences managériales et de menaces répétées à l’encontre de certains cadres. Plus grave encore, le responsable n’aurait proposé aucune solution concrète pour résoudre la crise financière actuelle.
Les travailleurs, tout en affirmant ne pas vouloir bloquer l’institution, sont fermes sur leurs exigences. Ils lancent un ultimatum au regard de l’urgence de la situation : le paiement immédiat des arriérés de salaires et le départ inconditionnel de leur Directeur général, jugé inapte à diriger la DGRPT.
Célestin Botoleande