Le ministre provincial des Mines de la Tshopo, Thomas César-Mesemo wa Mesemo, a fortement recommandé la vulgarisation des textes légaux et réglementaires régissant le secteur minier dans la province. Cette proposition a été formulée lors d’un atelier crucial qui s’est tenu à l’hôtel Congo Palace de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
Pour Thomas César-Mesemo wa Mesemo, la maîtrise de ces textes est une condition sine qua non à la réalisation de tout projet de développement crédible et durable dans le secteur minier. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité pour chaque opérateur économique, chaque exploitant minier, ainsi que pour chaque cadre et responsable administratif, de posséder une parfaite compréhension des dispositions légales et réglementaires en la matière.
Le ministre a explicitement souligné l’importance de cette démarche : « La vulgarisation de ces textes est une étape incontournable, car elle nous permettra de créer un climat de confiance et de transparence, préalable à toute action collective. Ce n’est qu’en maîtrisant les obligations et les droits de chaque acteur que nous pourrons prévenir les conflits, renforcer la redevabilité et assurer une meilleure redistribution des retombées économiques. » Ses propos mettent en évidence la vision d’un secteur minier plus juste et plus efficace.
Thomas César-Mesemo wa Mesemo a également rappelé la place capitale du secteur minier pour la province de la Tshopo, qui dispose d’innombrables potentiels : de vastes gisements encore inexploités, des ressources stratégiques abondantes et de multiples opportunités d’investissement.
Le ministre est fermement convaincu que si ces richesses minières sont convenablement encadrées et valorisées, elles ont le pouvoir de transformer en profondeur l’économie de la Tshopo, ouvrant ainsi la voie à un développement provincial soutenu et équitable.
Célestin Botoleande