Un danger imminent plane sur le centre-ville de Kisangani. Le bâtiment principal de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) est gravement menacé par une érosion galopante qui progresse à une vitesse alarmante. Le ravin, qui ne cesse de s’étendre, se trouve désormais à moins d’un mètre des fondations de l’immeuble, faisant craindre le pire pour les agents et les nombreux habitants du quartier.
Le compte à rebours de la catastrophe
La situation a atteint un point critique. L’immeuble de la SNEL n’est pas seulement un symbole architectural au cœur de la ville, il est aussi un lieu de travail et un point névralgique pour la distribution d’électricité. Son effondrement potentiel ne causerait pas seulement des dégâts matériels, mais risquerait également d’entraîner des pertes en vies humaines et de paralyser une partie des activités essentielles de Kisangani.
Face à cette menace, les appels se multiplient en direction des autorités provinciales et nationales. L’urgence d’une intervention est absolue pour stopper l’avancée de l’érosion. La population locale craint que l’inaction ne transforme ce qui est encore un problème en une catastrophe majeure aux conséquences irréversibles.
Un appel à l’action pour la sécurité publique
Les voix de la société civile et des riverains s’élèvent pour rappeler aux décideurs qu’il est impératif d’agir immédiatement. Sauver cet immeuble est une question de patrimoine, mais c’est avant tout une exigence de sécurité publique. Comme le dit l’adage, « mieux vaut prévenir que guérir ». Attendre l’écroulement serait un échec collectif aux conséquences dramatiques.
Célestin Botoleande