L’insécurité générée par le conflit communautaire Teke-Yaka, plonge la province du Maï-ndombe particulièrement le territoire de Kwamouth dans une situation très difficile, du fait qu’elle est le soubassement de la rareté de produits de première nécessité, parsemée d’une hausse spectaculaire de prix desdits produits.
Actuellement à Kwamouth cité, manger est devenu plus que difficile. Plusieurs produits de première nécessité et alimentaires de base sont rares sur le marché et connaissent une hausse inquiétante des prix, atteste cette organisation.
Un sac de manioc qui se vendait à 30 000 ou 35 000 francs congolais(14.8USD) avant la crise sécuritaire, se négocie actuellement à plus 55 000 francs congolais (23.4 USD) alors que le manioc constitue l’un des aliments de base des habitants de cette région.
Une mesurette de farine de maïs est passée de 800 à 1 500 francs congolais(0.6USD), la bouteille d’huile de palme qui se négociait à 1000 francs congolais est revue à 1800 francs congolais (O.7USD)
Les vivres ( poissons, fretins, etc.) sont introuvables sur le marché. Pour le condiment gobelet qui coûtait 1. 000 franc congolais est passé à 1800 francs congolais.
Sur ce, Martin Suka, président de la société civile du territoire de Kwamouth indique que cette crise économique, est le résultat démographique causé par le déplacement des populations fuyant les zones de violence :
« Comprenez que tous ceux qui ont quitté les villages environnants, sont maintenant à Kwamouth et la vie devient maintenant de plus en plus dure, intenable. Il y a la surpopulation et la production est réduite par rapport à la population, les gens ne s’en vont plus dans la forêt, pendant que la population est à la hausse ».
Notons que les produits manufacturés aussi connaissent cette flambée des prix à Kwamouth.
Grâcia KAKELA