Pendant que l’on travaille pour pallier les problèmes de la maternité gratuite tel qu’envisagés par le Chef de l’État F. Tshisekedi , d’autres problèmes fait surface.
Depuis le 8 janvier dernier, la zone de santé d’Uvira (Sud-Kivu) a enregistré, des cas de décès maternels et infantiles dans des centres médicaux publics. Une information qui a été livrée, par le médecin chef de zone de santé d’Uvira, Panzu Nimi.
Il renseigne que ces femmes sont décédées durant l’accouchement, d’autres de l’avortement spontané ou encore provoqué pour grossesse non désirée.
Ce bilan a retenu l’attention de l’ONG « Médecins du monde » qui en appelle à la population d’Uvira sur les conséquences de l’ignorance de la santé sexuelle et reproductive.
« Nous avons des conséquences économiques. La femme qui accouche chaque année et ne se repose pas ne peut mener les activités économiques du ménage. Elle n’a pas le temps de supporter sa famille, alors que nous savons que les femmes supportent les fardeaux de nos familles sur le plan économique », a signifié Dr Aimé Muhinduka, chef du projet à l’ONG Médecins du monde.
Il a également appelé les communautés locales à s’approprier le projet et les activités pour qu’au bout de leur échéance qu’elle puisse sentir l’impact du projet.
Par ailleurs, l’ONG Médecins du monde compte lancer d’ici septembre prochain, un projet de 42 mois sur la santé reproductive et sexuelle dans les 5 aires de la zone de santé d’Uvira.
Ce projet sera financé à hauteur de 3 millions USD par le département belge de la coopération internationale à travers DGD développement.
Grâcia Kakela