Le journaliste de C-News a été intraitable dans ses analyses ce samedi 19 février, sur le plateau prestigieux du Club 50 présenté par Jean-Marie Kassamba.
Loin d’être tempéré, Yves Buya affirme que le Président Félix Tshisekedi est en train d’écarter tous les compagnons qui l’ont aidés pour la prise de pouvoir en 2018. Ce journaliste analyste des questions politiques remonte le fil du temps en illustrant le blocage dont le Front Commun pour le Congo (FCC) aurait été à la basse; le procès 100 jours avec le personnage clé, Vital Kamerhe, condamné à 20 ans de travaux forcés puis à 13 ans en appel. Les cas de ce genre en ont ensuite suivi, Jean-Marc Kabund écarté systématiquement du pouvoir et récemment la fameuse affaire du Coup d’État dont le seul homme orchestre et premier suspect serait le Conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l’État.
Yves Buya croit que c’est anormal et incompréhensible que l’assistant de François Beya soit bombardé à l’intérim du Conseiller en charge de la sécurité du Président de la République alors que des « soupçons et indices sérieux » du Coup d’État pèsent sur son titulaire.
« Lorsqu’une autorité est interpellée, tous ses collaborateurs doivent aussi être interrogées. On prend un assistant de François Beya et on le bombarde au poste de Conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l’État”, a-t-il analysé.
À l’en croire, ces dossiers « montés de toutes pièces » n’ont pour le seul plan que : justifier l’échec ou l’incapacité du Gouvernement à répondre aux défis majeurs auxquels fait face le pays.
« On attend la qualification des Léopards de la RDC au mondial Qatar 2022 pour maintenant justifier le mandat », conclut Yves Buya qui estime que ce serait le nouveau discours des hommes du régime en cas de qualification à la prochaine Coupe du Monde 48 ans après la dernière participation au mondial en Allemagne.
Au-delà de cela, il estime que ce discours va être prolongé en 2023 pour dire à la population que : « J’avais bien la volonté, mais je n’ai pas pu pour des raisons que vous connaissez », conclut Yves Buya.
Par la Rédaction