Le sommet des BRICS s’est clôturé le jeudi 23 août à Johannesburg, en Afrique du Sud avec l’adhésion de six nouveaux membres qui vont faire leur entrée à ce bloc des pays émergents à partir du 1er janvier 2024.
C’est le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui a fait cette annonce lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants de cinq nations qui composent actuellement le bloc à savoir : la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud. Avec ces nouvelles adhésions, souligne t-il, les Brics entament un nouveau chapitre.
Ces six nouveaux pays sont au sein de ce bloc sont : L’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, aux côtés de ces 5 poids lourds qui cherchent à changer la donne mondiale dominée par le bloc composé des USA, France, et Canada .
» L’adhésion de l’Iran aux Brics est un « succès stratégique pour la politique étrangère » de Téhéran, s’est félicité un haut responsable iranien. « L’adhésion permanente au groupe des économies émergentes mondiales constitue un évènement historique et un succès stratégique pour la politique étrangère de la République islamique », a écrit sur X (ex Tweter) le conseiller politique du président Ebrahim Raïssi, Mohamed Jamshidi, cité par France 24.
Selon les dirigeants du « club de cinq », une quarantaine de pays avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Cela démontre clairement l’influence de cette organisation qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42 % de la population du globe. Cet engouement montre l’influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale.
La question de l’expansion du groupe était la priorité de ce 15e sommet qui s’est ouvert mardi dernier. Les dirigeants des Brics ont dû s’accorder sur le choix stratégique des nouveaux entrants.
Murphy Fika