L’artiste ne meurt pas dit-on. Le 12 octobre 1989, le 12 octobre 2021, les congolais se souviennent 32 ans après, de celui qu’ils appelaient affectueusement « Grand maître ». L’homme qui sculptait la société et la culture congolaise, par la qualité de ses compositions, le charme de sa voix, accompagné du son mélodieux de sa guitare.
L’homme est d’une contribution légendaire à la culture congolaise. Grand d’esprit, Luambo Makiadi a su pimenter la société congolaise de par son métier d’artiste, léguant ainsi tout un style de musique à sa nation, la République Démocratique du Congo.
Chaque peuple a sa culture, sa musique etc… Dans la nôtre, Franco Luambo Makiadi reste un pionnier qui a innové et porté haut l’étendard de cette nation.
Grand d’esprit, costaud de taille, François Luambo Makiadi dit « Franco », fut affaiblit par une maladie contre laquelle il a lutté pendant longtemps. Au finish, c’est cette maladie qui va l’emporter sur l’artiste, le 12 octobre, nonobstant tous les efforts des médecins spécialistes, aux cliniques de l’université catholique de Louvain.
Orphelin de père, Franco a abandonné le chemin de l’école en 3ème primaire, faute de soutien financier. Il va de ce fait affronter la vie de la rue. Ainsi, le grand talent d’artiste qui somnolait en lui, se réveilla.
L’ascension et la gloire de l’artiste feront surface vers les années 70, 80 et 90. Pendant cette période Franco va briller de mille feux, au firmamant congolaise voire africaine, volant de succès en succès.
Grâce à ses performances musicales, le président Mobutu l’éleva au rang de grand maître de la musique zaïroise.
Aujourd’hui, 32 ans après, les congolais gardent encore en mémoire les œuvres de Luambo Makiadi telles que : Non, Très faché, Mamou, Makambu ezali bourreau, Très impoli, Lettre au DG, Mario et consort. Luambo Makiadi à jamais dans la mémoire collective congolaise.
Par Emmanuel Sandalay