*La ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha a lancé mercredi 12 octobre, un appel pour la création des conservatoires de la Rumba afin que soit pérennisé le style de guitare et de musique de Luambo Makiadi alias « Franco ». Ce, peu après l’inscription de la Rumba au Patrimoine universel de l’UNESCO afin qu’avec le concours de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les Congolais puissent se réapproprier leur histoire comme le veut le Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A l’en croire, les titres de chansons de Franco sont tous des chefs-d’œuvre qui ont éduqué la masse. Car, a-t-elle dit, « Franco a osé dans ses textes une rééducation morale, une éducation civique et politique qui ont propulsé la Rumba dans les firmaments de l’inimaginable ».
Par ailleurs, la ministre Kathungu a précisé que « pendant que nous préparons la première grande réunion biennale de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, la Rumba de Luambo Makiadi Franco doit être sujet des études anthropologiques pour la société congolaise ».
Sa guitare jouée avec capodastre doit être étudiée dans des conservatoires, ses jeux des mots doivent être déchiffrés dans des études de textes même au niveau scolaire, car son apport artistique en Afrique centrale dans toutes les cultures de la CEEAC font de certains de ces titres intemporels, à l’instar de l’une de ses chansons de 1961 dans laquelle il exhortait les autorités du gouvernement de Cyrille Adoula « Bobongisa Mboka ».
Signalons que la ministre de la Culture, arts et patrimoines est allée déposer une gerbe de fleurs à la place des artistes où est érigé un monument du grand maître Franco.
Bien-aimée BOSASELE