Par Ben Dongoko
Accusé d’avoir orchestré des violences à l’encontre de quiconque à l’obédience politique parallèle, le gouverneur de la province du Sankuru, Joseph Stéphane Mukumadi a tenu une conférence de presse ce lundi 14 septembre, dans la grande salle de la paroisse Notre Dame de Fatima. Motif, éclairer d’une part, la lanterne de la population tant nationale qu’internationale sur la situation que prévaut dans sa province; et d’autres parts, démentir les exactions lui endossées.
D’entrée de jeu, le modérateur a projeté les vidéos relatives à ces violences perpétrées par des policiers à l’encontre des paisibles citoyens.
Pour éclairer la presse, le gouverneur a précisé que ces policiers ont été arrêtés et confiés à la justice, excepté un d’eux qui avait pris la poudre d’escampette.
À l’en croire, ces victimes étaient même de son obédience politique et ces policiers ne sont qu’une forme des milices qui veulent à tout prix lui tirer vers le bas. En entendant par là, le gouverneur s’est lavé de toute souillure.
« Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage », a-t-il renchéri.
Au delà de tout ce qui précède, le gouverneur a révélé qu’il y a énormément des problèmes sécuritaires dans sa province, la persistance des zones où l’autorité de l’État n’existe pas; sans compter la pénurie d’eau et autres problèmes d’infrastructures qui laissent à désirer.
Notons que pour pallier le plus tôt possible cette situation, le numéro un du Sankuru séjourne depuis quelques jours à Kinshasa dans le but d’exposer de fond en comble ce table sombre au gouvernement central.