Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a insisté, au cours de conseil des ministres, sur la nécessité pour les responsables des exécutifs provinciaux, de s’impliquer dans la matérialisation du programme de développement de 145 territoires, en vue de relancer les économies locales
Cette implication devrait se faire dans le cadre du suivi à effectuer dans la mise en œuvre dudit programme.
Le Président de la République a rappelé que la neuvième session de la conférence des gouverneurs des provinces tenue à Mbandaka, dans la province de l’Equateur et qui s’est focalisée autour du thème « Programme de développement local de 145 territoires, sur le renforcement de l’autorité de l’Etat pour relancer l’économie des provinces », a orienté ses travaux sur la place et le rôle des provinces dans le dispositif institutionnel de la mise en œuvre dudit Programme en vue de produire des solutions adéquates susceptible d’établir des synergies nécessaires celui-ci et les programmes provinciaux de développement.
A propos du mémorandum reçu des gouverneurs des provinces au cours de ces assises de Mbandaka, le Président de la République a précisé qu’il synthétise les états des lieux des provinces et recueille deux types de préoccupations dont les unes communes concernent toutes les provinces et les autres plus spécifiques sans oublier les cas particuliers de l’Ituri et du Nord-Kivu. Ces préoccupations communes, a-t-il ajouté, sont pour la plupart axées sur les volets sécuritaire, social, administratif, judiciaire, économique et financier.
A ce sujet, le Président Tshisekedi a exprimé son inquiétude à propos du faible taux d’exécution des recommandations des sessions précédentes des conférences des gouverneurs en général et celle de la 8e session en particulier.
Mais bien avant d’aborder les points de sa communication, le Président de la République a informé le conseil qu’il a reçu les membres du gouvernement représentant le parti Ensemble après l’audience que leur a accordé le Premier ministre.
Il a pris acte du retrait de trois d’entre eux du gouvernement notamment celui du Plan, des Transports et la vice-ministre de la Santé à la suite de la position prise par leur formation politique.
Bien-Aimée BOSASELE