Dans un communiqué lu par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike , porte-parole du Secteur opérationnel Sokola II/ Nord-Kivu le vendredi 10 février, les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont confirmé que la récente attaque de l’hélicoptère de la MONUSCO, le 06 février dernier à Kibati, dans le Nord-Kivu est l’œuvre du Rwanda et ses supplétifs du M23.
« Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, attestent que l’attaque de l’hélico de la MONUSCO, avec emblème des Nations Unies, a Kibati ; zone sous contrôle ennemi, intervenue en date du 06 février de l’année en cours, qui a causé la mort d’un casque bleu, est encore, une fois de plus, non seulement, l’œuvre du M23/RDF mais aussi une preuve patente du non respect, par ces derniers, du cessez-le-feu », souligne le communiqué.
Et d’ajouter :
« Le M23/RDF n’est pas à sa première attaque contre les militaires de maintien de la paix car, en date du 26 mars 2022, ces derniers avaient abattu un autre hélicoptère de la MONUSCO , dans le groupement Busunza, causant ainsi la mort de 8 casques bleus », rappelle le communiqué des FARDC.
Auparavant, le document avait dénoncé les violations à répétition par l’armée rwandaise et ses supplétifs de M23 du cessez-le-feu voulu par la déclaration finale des pourparlers de Nairobi, le communiqué final du mini-sommet de Luanda ainsi que le dernier communiqué du 5 février 2023 à Bujumbura.
Il est cité, notamment, « l’attaque par les M23/RDF, le 05 février 2023, des positions des FARDC dans la localité Tuonane, dans les alentours de Karenga et à Rumeti, sur les collines surplombant les cités de Kausha et Mushaki. Une autre attaque est celle survenue le 08 février 2023 à Kingi, sur l’axe Lupango-Karenga, le 09 février 2023 ».
Tout en se réservant le droit de répondre à chaque tentative d’infiltration de ses lignes par les M23/RDF, « les FARDC rassurent qu’elles demeurent respectueuses de toutes les résolutions prises par les Chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est à Nairobi, à Luanda et à Bujumbura tendant à ramener la paix et la sécurité en République démocratique du Congo ».
Bien-Aimée BOSASELE