L’ancien locataire de la primature a éclairé le dossier laissé avec des zones d’ombres par Inspection Générale des Finances (IGF).
A l’époque ministre des finances, le président du parti politique LGD, Augustin Matata Ponyo est cité parmi les membres du gouvernement dirigé par Adolphe Muzito ayant engagé la RDC pour la signature du contrat sino- congolais.
Réagissant à cette enquête de l’Inspection Générale des Finances appuyée par l’ODEP, Matata Ponyo a levé toute équivoque au sujet du rôle qu’il jouait au moment de la signature de « ce contrat du siècle».
«Je n’ai jamais signé des contrats chinois. Ils ont été signés en 2008 alors que j’étais D.G du Bceco et non ministre des finances. L’exécution de ces contrats se faisait exclusivement par le Bureau de suivi des contrats chinois qui dépendait de la Présidence et non du Gouvernement», a souligné l’homme à la cravate rouge, qui connaît déjà quelques démêlés avec la justice de son pays à la suite de la débâcle du projet agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Matata Ponyo est accusé de détournement de dizaines de millions de dollars américains. Ce qu’il refute sans cesse.
Alors que l’on s’y attendait le moins, ce nouveau dossier risque d’éclabousser ce challenger de Félix Tshisekedi à quelques mois de l’élection présidentielle prévue en fin d’année par la CENI.
Rappelons que le contrat sino- congolais a été signé dans un contexte particulier pour changer les conditions de vie de la population grâce aux infrastructures adéquates. Fort malheureusement ce sera un leurre pour le peuple congolais.
Par Gédéon ATIBU