Par Edmond Izuba
La sape de l’image du Sénateur Guy Loando, personnalité politique qui intrigue par son engagement et ses réalisation notamment à travers la fondation Widal, semble devenir une obstination.
Et maintenant, la SOCODA paraît, elle aussi, entrer en jeu avec ce que beaucoup qualifié de cabale à l’encontre de la Fondation Widal au sujet de son logo.
Quand bien même la justice a déjà tranché en faveur de Widal, la Socoda veut à tout prix voir Guy Loando, patron de cette Fondation, payer une somme colossale au Graphiste Hamed Kabimba pour atteinte aux droits d’auteur.
Cet « acharnement » de trop de la Socoda pousserait plusieurs observateurs à remettre en cause la crédibilité de cette structure des droits artistes. Ne serait-t-elle pas en complicité avec le Graphiste Hamed Kabimba dans l’intention de saper l’image du Sénateur avant de soustraire quelques billets de sa poche ?
Voir curieusement Socoda s’immiscer dans un dossier déjà tranché par la justice, pousserait plusieurs analystes culturels à réfléchir sur le rôle et les missions de la Socoda. Plusieurs d’entre eux estiment que la Socoda prétend être au-dessus de la Justice Congolaise.
On se souviendra que la Juridiction Présidentielle du Tribunal de Paix de Kinshasa/ Matete avait débouté le graphiste en ordonnant la mainlevée de la saisie des créances et avoirs de l’Asbl Widal. Motif, Hamed Kabimba n’avait pas apporté la preuve de sa prétendue créance mais il s’est contenté de montrer les images et les photos.
À en croire les informations confiées à www.objectif-infos.cd, le Graphiste n’avait pas été à même de présenter le contrat, ni la facture et encore moins l’acte d’engagement susceptible de prouver l’existence de la créance.
À titre de précision, Hamed Kabimba avait introduit une requête devant la Juridiction Présidentielle du Tribunal de Paix de Kinshasa/ Matete pour obtenir l’autorisation de la saisie à titre conservatoir des comptes bancaires de la Fondation Widal en garantie de paiement de sa créance imaginaire de l’ordre de 250.000$ US. Ce montant représenterait le prix impayé du logo de la Fondation dont le surnommé prétend faussement être l’auteur.