Le monde enregistre chaque année plus de 7 millions des violences sexuelles perpétrées à l’endroit des enfants dans le milieu scolaire, où pour la plupart des cas, les filles sont les premières victimes.
Dans certains milieux éducationnels en République Démocratique du Congo, pour passer de classe, l’élève doit sacrifier son corps, un système que la société appelle « les points sexuellement transmissibles ».
Au devant de tels abus sexuels, une question se pose, qu’est-ce qui est préconisé par les chefs d’établissements pour lutter contre ce fléau dans les écoles ?
Pour le directeur d’études du complexe scolaire « la Rédemption », l’exclusion définitive est le premier moyen pour lutter contre ce fléau; puisqu’à l’en croire, un enseignant est un modèle, un substitut des parents, et le second moyen qui reste est celui de mettre cet enseignant auteur de cet abus, sous la disposition de la justice pour trancher équitablement.
Ainsi le corps professoral doit prendre conscience de leur devoir et responsabilité afin de protéger les écoles de tout harcèlement sexuel.
Par Kevin Muteba