L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) présente un bilan controversé de sa gouvernance à la tête du pays.
Une justice aux ordres, des détournements de fonds publics, violation intempestive des lois de la République et de la constitution du pays, scandale sur scandale à la présidence de la République, c’est un lourd tribut payé par le pays de P.E. Lumumba sous le régime Tshisekedi.
Tétanisé, le président du mouvement Changer Ce Congo, Me. Firmin Yangambi arrive à la triste conclusion d’après laquelle ; le parti de la 10e rue Limete n’était pas suffisamment préparé pour prendre le pouvoir comme en témoigne sa gestion.
« Au finish, l’UDPS n’avait rien à offrir. Pas de vision. Pas de compétence. Juste des agitateurs hystériques», tonne Firmin Yangambi, déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2023 pour changer la donne sociale, sécuritaire voire politique.
En trois ans déjà depuis son avènement, le parti présidentiel s’est distingué dans une singularité si frappante dans l’histoire politique. Tous les espoirs suscités, par l’arrivée de M. Tshisekedi au pouvoir, se sont éteints au bout de quelques mois. « C’est un régime des voyous », constate cet avocat du barreau de Kisangani.
On l’appelle «la fille aînée de l’opposition congolaise». Il y a quarante ans, jour pour jour, est née l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le premier parti qui a combattu courageusement la dictature de Mobutu. Longtemps, l’UDPS a été incarnée par son « lider maximo », Étienne Tshisekedi, l’éternel opposant. Mais aujourd’hui, avec Félix Tshisekedi, le fils du patriarche, l’UDPS est au pouvoir. Le parti de la 10e rue est arrivé aux affaires en perdant son âme.
Lorsqu’on voit l’élite qui représente l’UDPS aujourd’hui dans certaines institutions, certains d’entre eux ne semblent pas forcément porter le même repère idéologique qu’Etienne Tshisekedi.
Par GABA.T