Ce samedi 30 juillet, trois ministres de la délégation gouvernementale en provenance de Kinshasa ont entamé des rencontres avec les couches sociales de Goma (Nord-Kivu), affectées par les retombées des manifestations anti-Monusco, à la base de 15 morts.
Le vice-Premier ministre l’Intérieur, Daniel Asselo, qui conduit cette délégation, accompagné de son collègue Modeste Mutinga, en charge de la Solidarité nationale, ainsi que Julien Paluku de l’Industrie et ancien gouverneur du Nord-Kivu ont interagi avec diverses couches sociales de la ville de Goma, dont la société civile et les mouvements citoyens.
D’après la Cellule de communication du cabinet du gouverneur du Nord-Kivu, le ministre Julien Paluku a partagé son expérience en matière de gestion des conflits et pacification ; alors que d’autres membres de la délégation ont insisté sur la mission leur confiée par le Président de la République, celle de prêcher la solidarité et ramener la paix avec les victimes des manifestations anti-MONUSCO.
Interrogé par la Radio Okapi, le représentant de la Nouvelle société civile de la RDC à Goma a déclaré que “l’échéance de 2024 accordée par le gouvernement à la MONUSCO pour une sortie progressive est insupportable après 22 ans de présence”.
Selon lui, “si la mission onusienne veut son retrait progressif en attendant ailleurs pas au Nord-Kivu”.
Grâcia Kakela