Dans un message publié sur son compte Twitter, l’ancien candidat à la présidence de la République de 2018 a appelé l’Assemblée nationale à jouer véritablement son rôle en terminant la question RAM de manière transparente.
» L’objectivité veut que l’Assemblee Nationale de la RDC termine les auditions sur l’affaire RAM de façon transparente. Il ne faut pas fuir devant ses responsabilités dans l’exercice du contrôle parlementaire. Que les députés s’assument pleinement sans être corrompus, ni intimidés », a-t-il déclaré.
Dans le contexte politique actuel, l’Assemblée Nationale joue un rôle fondamental dans le fonctionnement régulier de l’État. Aux termes des dispositions de la loi fondamentale de la République, « l’Assemblée Nationale vote la loi, consent l’impôt et contrôle l’action gouvernementale ». Elle a aussi le pouvoir de contraindre le premier ministre ou tout autre membre du Gouvernement à démissionner par l’adoption d’une motion de censure.
Jusqu’ici toutes les sensibilités ont réagi négativement en rapport avec la taxe RAM ce qui constitue dorénavant un référendum populaire.
« Taxe Ram et Gopass semblent être des inventions pour enrichir des individus. À défaut d’explications claires sur les montants collectés et leurs usages, il faut purement et simplement les supprimer. Toute taxe doit être transparente et profiter à l’État et au peuple », estime Noël Tshiani.
Malheureusement, le bureau que dirige le doyen Mboso ou les hommes de l’Union Sacrée refusent de sortir de leur surdité depuis que la question relative à la taxe RAM est évoquée au cours de la plénière du mercredi 29 septembre 2021.
Dès lors, le ministre des PT-NTIC Augustin Kibassa n’est plus revenu devant les élus du peuple pour répondre à leurs préoccupations exprimées quant à la taxe RAM qualifiée d’illégale, d’escroquerie ou mieux de rançon de la population congolaise.
Par Gédéon ATIBU