Dans un communiqué rendu public jeudi 3 octobre, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), a condamné le traitement cruel, inhumain et dégradant infligé à ses membres travaillant à Rutshuru et sur l’ensemble du Nord-Kivu, par les forces d’agression, d’occupation et les différentes bandes armées.
« L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) a noté avec regret les atteintes à la liberté de la presse, les attaques, les menaces de mort et les intimidations dont les professionnels des médias sont victimes», rapporte le communiqué
Elle s’est dite vivement préoccupée par la situation des journalistes en RDC en général, et dans l’Est du pays en particulier et envisage d’organiser plusieurs actions d’envergure sur toute l’étendue du pays, en vue de défendre la liberté de la presse et exiger des sanctions exemplaires à l’endroit des auteurs des attaques contre les professionnels des médias.
L’UNPC a en outre, demandé aux autorités nationales et provinciales ainsi qu’aux institutions de la République de sécuriser et protéger les journalistes, avant d’inviter ses membres à la prudence.
« Elle appelle tous les professionnels des médias à l’extrême prudence dans l’exercice de leur métier, surtout dans les zones rouges et à ne pas publier ou relayer de fausses informations », souligne le document.
L’UNPC a, enfin exhorté les journalistes au respect strict du code d’éthique et de déontologie professionnel, à l’unité et à l’objectivité, rappelant aux hommes et femmes de la presse qu’il n’existe aucune incompatibilité entre la défense de la patrie et l’exercice du journalisme.
Bien-aimée BOSASELE