Les autorités de Kinshasa disent niet à tout dialogue avec Kigali, au regard de la situation sécuritaire qui se dégrade davantage dans l’Est de la RDC. Ce, suite aux affrontements entre les FARDC et le M23 dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Dans une interview accordée ce mardi 1er novembre à la Radio France Internationale (RFI), le Vice- Premier ministre et ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, pose trois préalables avant tout pourparler avec les autorités de Kigali, afin de désamorcer la crise qui sevit entre ces deux pays.
Pour le chef de la diplomatie congolaise, les autorités rwandaises ont fait leur choix, celui de la dégradation de la situation.
» Qu’il s’agisse des discutions, qu’il s’agisse de la résolution entre notre pays et le Rwanda, l’élément fondamental c’est la confiance mutuelle. Pour l’instant, les autorités rwandaises nous ont démontré que nous n’avons pas des raisons de leur faire confiance, et que leurs intérêts sont diamétralement opposés aux nôtres », a indiqué Christophe Lutundula, répondant à une question d’un journaliste de RFI.
Dans sa réponse, il a réaffirmé la volonté de la RDC à privilégier la voie diplomatique. Et dans cette voie, il pose trois préalables avant tout dialogue avec les autorités de pays de milles collines.
» (…) Y aura t-il une évolution qui va encourager le dialogue, nous le souhaitons bien, par ce que nous sommes tous de la même région. Pour nous, s’il y a une évolution significative, c’est à dire : 1. le retrait du M23 des territoires occupés, 2. Le retour des nos compatriotes à leurs domiciles et 3. La fin définitive et sans condition de tout soutien aux M23 en particulier par le Rwanda, il y aura aucune raison de n’est pas dialoguer », a t-il martelé.
La coopération bilatérale entre kinshasa et Kigali est de plus en plus glaciale, Pour cause, l’agression de la RDC par le Rwanda via la rébellion M23 dans la partie est du pays
La communauté internationale et L’Union Afrique, ont appelé à un dialogue entre les deux pays, en vue de désamorcer la crise qui ne fait que s’amplifier, notamment avec l’expulsion du chargé d’affaire de Rwanda en poste en RDC.
Murphy Fika