Des échauffourées entre les forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, et les terroristes du M23 sont loin de se terminés. En effet, la situation reste tendue ce dimanche 19 janvier dans les territoires de Masisi (Nord-Kivu), et s’étend jusqu’à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu
A en croire plusieurs sources de la société civile, les affrontements qui ont repris depuis samedi 18 janvier dans la matinée autour de la localité de Ngungu-Kasake, et sur l’axe Bitonga, dans le groupement Mupfunyi Shanga, en territoire de Masisi, (Nord-Kivu), se sont poursuivis jusque tard la nuit.
Des témoins rapportent que ce dimanche 19 janvier dans la matinée, des mouvements des rebelles du M23 seraient également observés sur les axes Changugu-Ziralo et Lumbishi-Ruzirantaka au Sud-Kivu, augmentant la panique dans la zone et obligeant de nombreux habitants des villages Kashovu, Luzirantaka, Nganjo, Lubono et Lumbishi à fuir vers Tushunguti, dans le groupement de Ziralo, et d’autres vers Numbi, chefferie de Buhavu, à Kalehe.
Contacté, le porte-parole militaire au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike s’est réservé de tout commentaire, précisant toutefois que cette situation se déroule en dehors de sa juridiction.
La société civile de Masisi se dit inquiète de l’instabilité sécuritaire et humanitaire qu’engendrent ces combats.
Cette extension de la guerre du M23 du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu se fait déjà sentir dans le territoire de Rutshuru au (Nord-Kivu).
Par la rédaction